vendredi 31 octobre 2014

Où es-tu, maison ?

Le mal du pays


Je connaissais le mal de mer, le mal de l'air, le mal au coeur, mais pas le mal du pays. Ou plutôt, si, mais pour les autres. De la même manière que :"Non mais de tout façon les meurtres, ça arrive que dans les films hein". Et pourtant, ça fait quelques fois que ça m'arrive. Avoir le mal du pays, j'entends. Cet été, après avoir passé une semaine à l'étranger, dans un endroit que j'ai déjà visité maintes et maintes fois, je me disais déjà que je voulais rentrer chez moi. Le seul petit problème, c'est qu'il me restait encore deux semaines à tenir. Un des points positifs c'est que quand je suis arrivée dans mon pays chéri, malgré la pluie qui frappait les carreaux, malgré le froid qui mordait les joues, j'étais heureuse. Et puis maintenant, que ça fait presque deux semaines que j'ai quitté ma maison adorée, je sais que je veux rentrer. Et ça revient, ça me colle aux pensées, ça s'incruste partout, ça suinte presque des pores de ma peau. Alors, plus que jamais, je sens que j'aime cette chanson qui nous dit :

"Au fond, je crois que la terre est ronde,
Pour une seule bonne raison,
Après avoir fait le tour du monde,
Tout ce qu'on veut, c'est être à la maison".

Soprano n'a jamais été autant dans le vrai, et ce refrain est une véritable merveille pour qui le comprend.

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