dimanche 26 juin 2016

Boule au ventre

Pieds et mains moites


J'en ai mal au ventre de penser à toi, à tes mots durs, à tes silences. J'en peux plus. J'en peux plus d'espérer un signe de ta part à chaque fois que mon portable vibre alors que je me retrouve au final toujours avec ces mêmes séries de pubs plus connes les unes que les autres. J'en peux plus de tes crises de jalousie, de ton passage des rires aux larmes dans le même millième de secondes. J'en peux plus de ton refus de me voir mais de l'autre côté de tes propositions répétées pour qu'on se fasse quelque chose rien que tout les deux. J'en peux plus de ta fierté mal placée, de ta colère qui explose contre tout sauf ce qui l'énerve vraiment et de ton caractère si dur à vivre. J'en peux plus de te voir heureux avec tous les autres sauf moi, de te saisir en flagrant délit de mensonge mais d'avoir tellement peur de tes réactions que je préfère m'aplatir, faire l'autruche et ne rien dire. 

T'es tellement con.