mercredi 27 août 2014

Silence radio

Chut, plus un mot


Les silences

On pourra me dire tout ce que l'on voudra, je sais que les silences ne se ressemblent pas tous, qu'ils ont leurs propres significations. 
Il y a les tendus, parce que vous êtes sur la défensive, vous venez de vous froissez, ou même que vous ne savez plus quoi faire mais que vous ne trouvez pas de manière pour saluer sans vexer.
Il y a les froids, ceux qui disent que vous n'êtes pas les bienvenues.
Il y a les électriques, qui oscillent entre colère, rage ou frustration.
Il y a les amicaux, qui vous font vous sentir bien sans besoin de mot.
Il y a les tristes, qui vont donnent des larmes sans rien faire.
Et puis il  y a les autres, ceux qui n'apparaissent vraiment pas souvent, qui contiennent à tour de rôle votre espoir, votre envie de savoir, tout ce que vous voulez lui dire par les yeux.

Et il y a le tien

Ton silence fait parti de la catégorie "angoisse". Comme, évidemment, tu ne me parles pas, je ne sais pas ce qu'il signifie. Que tu as perdu ton téléphone ? Ton chargeur ? Que tu me boudes ? Que tu es séquestré par des bandits qui attendent encore la rançon ? Que tu es mort ? Ton silence ne me dit rien qui vaille et il ne me fait que reconnaitre que j'ai peur, peur que tu veuilles me chasser de ta vie, peur que j'ai fais quelque chose de mal, peur que tu essaies de me faire comprendre que tu ne veux plus me voir en douceur.
Peur peur peur.

samedi 23 août 2014

Mes mots

Des mots, qui forment des phrases, qui forment du rien


Dans ma tête il y a plein de mots, plein d'idées qui se bousculent entre elles pour sortir plus vite du bocal qui me sert de cerveau. Mes pensées vont du vacarme dans ma tête, elles crient t tapent du pied pour qu'on les comprenne. Seulement voilà, dans mon usine à rêve tout s'est fracassé en mille morceaux et je dois reconstituer le puzzle. C'est un peu comme une mélodie discordante dont il faudrait retrouver les bonnes notes. J'écris pour me faire comprendre mais le tout reste incompréhensible; les lettres s'enchainent et volent et virevoltent dans une danse désorganisé qui débouche sur du vide, un grand rien. Le néant est comblé par leur musique qui sonne faux et ce que l'on entend n'est que le grincement du produit de ce que je pense. J'écris pour me faire entendre mais le vacarme submerge tout, je m'étouffe avec des phrases qui tournent sans relâche, qui débordent dans ma bouche qui est déjà bouchée; et pourtant je m'entête et j'essaie encore mais tout ce qui ressort n'est que de la bouillie et finalement quand je me lis je ne saisis pas moi-même alors comment voudrais-je que les autres les comprennent, ces belles formes tracées qui veulent s'exprimer mais qui ne font que trébucher les unes sur les autres ? Un peu comme une peinture dont les couleurs sont mélangées, il faut tout démêler et la remettre en forme. Alors je me concentre et parfois j'y arrive, à placer sur la feuille des phrases qui aient du sens, qui s'enchainent et se suivent tout en disant ce que je pense.

samedi 16 août 2014

Mes grandes vacances

Cet été qu'est-ce que j'ai fais ? 


Juillet

Une semaine, presque entière, adorable avec mes cousins; trois semaines chaotiques en colonie remplie d'histoires de filles qui n'avaient pas encore évoluées dans leurs têtes, de garçons immatures qui n'acceptaient pas qu'on leur dise les choses en face, d'apprentissage, de découvertes dans des animations plus géniales les unes que les autres, et surtout du contentement de rentrer enfin chez soit après avoir passé les trois quart du mois à tout devoir surveiller, tout devoir contrôler.

Août

Un départ en Grèce, une engueulade avec une amie sans réelle importance -comme toutes les autres, non ? Encore une crise de jalousie, un silence pesant de sa part. Des questions sans réponses qui tournent dans ma tête. Pourquoi ne répond-il pas ? Est-ce qu'il me boude ? Peut-être a-t-il perdu son téléphone ? Seulement des interrogations sans avenir. Finalement, rien de bien rempli mise à part des séances de bronzage, inlassablement, avec le petit rendez-vous avec la plage le matin ou l'après-midi, quelques visites au port histoire de changer un peu, des cartes postales à écrire, deux diners au restaurant, deux glaces dégustées devant les bateaux, une séance de planche à voile pour demain et.... C'est tout. 
Déjà pas mal peut-être ? Je ne sais pas, je me sens plus vide que pendant toute l'année écoulée. Je sais que je vais être contente de retourner en cours, même si au bout de quelques jours on va m'entendre râler que mes grasses-matinées me manquent. J'ai hâte de retrouver les ragots de tous les jours, le caractère excentrique de mes professeurs, l'animation de l'école mais surtout, surtout, mes amis et ma classe. Ils me font plus vivre en étant eux-même que je ne le suis quand je suis toute seule.

Ce n'est pas encore fini

Bien sur, il me reste encore deux semaines. Une en Grèce, pour écrire mes cartes, finir mon cahier d'anglais histoire d'essayer de combler mes lacunes, parfaire mon bronzage et peut-être, qui sait, manger une dernière glace ? Et puis une à la maison, pour préparer la rentrée avec tout ce qu'elle impose : laver mon sac, mes chaussures, choisir ma tenue, limer mes ongles et les vernir, toutes ses petites choses pourtant si insignifiantes qu'on fait tous, qui nous énervent, qu'on se demande toujours si on aura le temps de tout faire sur notre planning, qui nous stressent plus qu'autre chose et que pourtant on ne laisserait tomber pour rien au monde. Parce que c'est notre petite routine.

+ J'ai hâte de voir vos petites bouilles. ♥

mardi 12 août 2014

Envie de meurtre

Ça, c'est la jalousie


Hier, j'ai failli faire un meurtre, parce que ce silence de ta part, je ne le supportais plus. J'étais dans un état très bizarre, indescriptible, qui me faisait trembler, de rage, de peine, d'incompréhension. Les larmes aux yeux, je me suis demandé pourquoi tu lui répondais, à elle, et pas à moi. Je suis parti, comme d'habitude, dans des délires étranges, divaguant sur le fait que c'était sans doute parce que je ne comptais pas à tes yeux, ou même que tu voulais te débarrasser de moi, mais discrètement. Finalement, tes mots ont franchis la barrière, et je suis restée là, à les observer, bouche bée, et pourtant moins heureuse que d'habitude. Je ne sais pas, ce n'était pas pareil. Il y avait la joie, parce que s'était tes mots, ça venait de toi, et rien que pour ça, j'avais du bonheur. Mais il y avait aussi autre chose, le sentiment que c'était différent. Et maintenant, en l'écrivant, je sais ce que c'était : la jalousie. A la place de me concentrer sur toi et moi, j'ai regardé de son côté, j'y ai vu trois fois plus de phrases, trois fois plus de places prises, et je n'ai pas compris pourquoi ce n'était pas moi. Et cette jalousie, la chose la plus horrible ou presque dans les sentiments de l'homme, je n'en veux pas. Pourtant, elle couve depuis longtemps, apparaissant quelques fois, se retirant grâce à ce que j'appelle "mes petites victoires", mais revenant à la charge très vite, trop vite. Je t'en ai déjà parler, plusieurs fois, mais jamais bien expliqué, toujours en te disant que c'était passé, de ne pas t'en occuper. Mais c'est vrai, ne t'y fie pas, trop de choses meilleures caractérisent notre relation un peu plus spécial que d'autres, bien que tous liens soient différents selon les personnes.Ne t'en préoccupes pas, mais sait le.

+ Et maintenant, oublies ce que tu viens de lire.

dimanche 10 août 2014

L'enfant aux mille diamants

 La fillette aux yeux magiques

 

- https://www.youtube.com/watch?v=rzXALkjsyoM-

Près de l'océan, une enfant. Son petit corps, perché sur un rocher surplombant une falaise, ressemblait à celui d'un ange, une flèche plantée sur terre. Ses yeux bleus azur, perdus dans le vague, ouvraient la porte sur l'océan de ses rêves. Rousse, les cheveux longs et ondulés, le visage constellé de tâches de rousseur, elle semblait chercher au plus profond d'elle-même quelque chose qui paraissait l'embêter. La fillette voulait mettre le doigt sur un sentiment qui la tracassait, occupant toutes ses pensées, ne laissant pas la moindre place à d'autres préoccupations futiles. La brise légère venue du sud remuait sa crinière de feu, des mèches folles venant caresser sa délicate petite frimousse. Et pourtant, des rides d’inquiétude venaient d'apparaitre sur sa figure habituellement lisse. Tandis qu'elle fronçait les sourcils, la peine s'invita dans son regard désormais trouble. La petite venait apparemment de trouver ce qu'elle s'était escrimée de voir, et ça ne lui plaisait pas tant que cela. Tournée vers l'horizon, elle chercha un repaire, un signe quelconque qui lui dirait qu'elle avait raison, un endroit où elle pourrait s'accrocher virtuellement, parce que ses repaires venaient de s'écrouler sous elle. La rousse venait de remettre le doigt sur son identité, et avec elle avait apparu ce que son cerveau avait en vain tenté de camoufler : le manque. Se penchant vers l'étendue d'eau en dessous, croyant peut-être y avoir vu une ombre, elle plissa ses jolies mirettes. Et soudain la fillette bascula dans le vide, le fragile équilibre qu'elle avait venant d'être brisé par cette prise de risque insensé. Effectuant un arc-de-cercle en l'air, ses traits déformés par la peur, la minuscule personne qu'elle était essaya de se redresser, d'agripper une racine, une branche, de l'herbe, n'importe quoi qui était susceptible de freiner sa chute. Et puis finalement l'enfant accepta l'idée de mourir. Rejoindre ses proches. Toute la scène s'était passée en moins de quelques secondes,  pourtant la résignation avait repeint ses tendres traits innocents. Mais, à la place du bruit qui aurait du se faire entendre au contact de son enveloppe charnelle contre l'eau, il n'y eut rien. Un silence total. Et alors qu'elle même se pensait morte, l'ange de feu remonta à toute allure vers le ciel, bravant les lois de la physique. Sa course ne s'arrêta que lorsqu'elle eut atteint un nuage. Alors, se perchant dessus comme sur sa falaise, la petite fille observa le monde. Puis elle pleura, de joie, de peur; traumatisée. Contre toute attente, elle avait survécu. Et maintenant elle savait ce que ça faisait, d'être vivante. La chance qu'on lui avait eu quand on lui avait donné la vie, l'enfant ce la représentait mieux que quiconque à présent. Et tout ce qu'elle comprenait maintenant était trop fort pour elle. Alors tout s'évacuait part ses yeux, les gouttes d'eau dégoulinant comme autant de milliers de diamants. Et, tel la petite fée qu'elle était, on lui confia une mission : protéger cette chance unique coûte que coûte, empêcher chaque personne de se briser sur ses émotions, la faire renaitre pour qu'elle puisse vivre vraiment. Depuis, elle voyage de nuage en nuage, arpentant le monde de ses yeux rieurs, tendant la main à qui lui demande; désormais princesse d'un royaume immense : la Terre.

mardi 5 août 2014

La playlist de l'été

Un, deux, trois....


Musique !

Quand vient l'été, on est heureux, on rayonne comme le soleil qui se fait plus fort, on bronze, on lit, on se baigne et... On refait toute sa playlist ! Alors pour vous, une petite sélection, pas forcément de grande qualité, mais j'espère quand qu'à de coup de nostalgie il arrivera à vous donnez envie de danser. ♫


Les paroles ne veulent pas vraiment dire quelque chose si on les écoute avec attention, mais avouez qu'elle incite au rêve quand même... *je sais tout*


Vous vous souvenez sûrement de lui, vainqueur de The Voice... Voici une chanson tout droit sorti de son futur album ! Avec un rythme qui donne envie de danser et sa voix, pas besoin de paroles très intelligentes pour se faire emmener trèèèèèèès loin; il suffit juste de fermer les yeux. ♪


Pas toute jeune comme chanson au final, elle nous rappelle quand même une chose essentielle : sortir ! Il fait beau, il fait chaud, arrêtons d'être collé dans notre chambres, pas de devoirs à faire n'y quoi que se soit d'autre, il faut partir s'aérer ! Et en prime : un beau bronzage à montrer aux copains à la rentrée. :D


Impossible de faire une playlist de l'été sans y avoir mis cette chanson ! Keen'v, pas forcément apprécié de tous, arrive quand même à nous faire taper la mesure dès la première note. Et puis, le critiquer, c'est plus devenu la mode du moment, ça ne part pas forcément des vrais sentiments. ;)




Gros coup de coeur pour ses chansons, qui pour moi vont ensemble. C'est vrai qu'il n'a pas forcément la plus belle voix de tous nos chanteurs, que ses textes ont déjà été vu et revu, mais pour "J'me bats", c'est une des premières fois que je ressens ce qu'il dit, alors peut-être qu'il a enfin réussit à bien exprimer ce qui nous touche tous à un moment donné ? Et pour la deuxième, elle va avec l'autre, et des promesses comme ça, tout le monde aime en recevoir, tout le monde rêve de trouver une personne capable de faire ça, de nous "emmener" quand on est triste. :B


Cette chanson sera la dernière de ma "playlist", parce que comme ça on finit en beauté, avec un des meilleurs chanteurs de tout les temps. Il ne montre largement pas toute ses capacités ici, son texte ne veut pas dire tant de choses que ça par rapport à certains de ses autres succès, mais on l'aime et donc on aime quand il sort de nouvelles choses. ♥

+ Si vous avez vu un article disparaître entre cette article et l'autre, ne vous inquiétez pas, il est juste en cours de modification. *le changement, c'est maintenant*

lundi 4 août 2014

Le besoin

Une force irrésistible


Quand on nais, nous avons besoin de nous nourrir et de boire, mais pour survivre, nous comptons uniquement sur notre entourage, étant trop petit pour se débrouiller par nos propres moyens. Plus tard, en grandissant, ses besoins primaux sont toujours une priorité, mais nous n'avons pas à nous en soucier puisque nos parents s'en occupent toujours et que de tout façon, là où nous vivons nous n'avons pas tellement à nous préoccuper de la famine. Mais dès lors, nous commençons à découvrir d'autres émotions, venant du plus profond de nos entrailles. Et alors que nous pouvons maintenant être autonomes, notre conscience nous pousse à aller vers les autres. La sensation d'être seul est sûrement une des pires. Et plus le temps passe, plus on rencontre des gens que l'on ne veut pas perdre, autre que les membres de notre famille.

Pousser vers l'avant

Cette boule dans le ventre que tu as lorsque tu es loin de lui. Cette envie de le serrer dans tes bras, ou même juste de lui parler, de pouvoir le voir. Cette force qui te pousse à y aller, même si ça te fait trébucher parce qu'elle est trop forte pour toi. Ce besoin que tu as d'entendre sa voix, de lui dire tes rêves, tes envies, ou même les futilités de ton quotidien, juste pour qu'il t'écoute encore et encore.
Les nuits que tu passes dans ton lit, à regarder le plafond, en pensant à tout ce qu'il faut que tu lui chuchotes avant de rentrer en classe, la prévenant juste avant qu'elle aille se coucher sous prétexte que sinon ça perdrait de son intensité, parce que tu ne peux pas l'appeler sur le moment et aussi parce que, avoues-le, tu aimes les effets de suspense. Ton rire, qui se modifie en un clin d’œil en sa présence, pour le meilleur comme pour le pire... Ton entrain qui te pousse à faire des choses folles,  ou même ce sentiment de force que tu as en sa présence, comme si plus personne ne pouvait t'atteindre dans ces moments là et que tu étais invincible.
L'épanouissement que tu as en les regardant faire, apprenant de leurs capacités, de leurs personnalités, triant ce que tu voudrais avoir et ce que tu ne voudrais plus jamais voir, pour t'améliorer sans jamais perdre ce que tu es. Le soleil qui semble s'être nicher dans ton ventre quand ils t'adressent la parole, quand ils ont assimilé ton identité et que, bizarrement, ils l'aiment bien. L'impression d'avoir été accepté, de faire parti d'un groupe. Tes sourires qui se mêlent aux leurs, les coups d’œils échangés dès que ça te rappelle un private joke avec quelqu'un. La confiance en toi qui va grandissante en même toi que toi tu apprends.

+ Parce que vous êtes le meilleur de ma vie. ♪