samedi 30 novembre 2013

Mamie

Mamie


Quand je vois les plus petits,
Passer dans les rues en riant,
Je leur souris, eux aussi,
Avant qu'ils ne partent en courant.

Je les vois jouer et s'amuser,
Comme moi depuis que je suis née,
Et dans leurs yeux se reflètent,
La lumière des jours de fêtes.

Je pense alors à toi,
A ce que tu représentes pour moi,
Et à l'étincelle que je vois;
A chaque fois que tu es là.

Tout mon être s'illumine,
Je ne veux pas que ça se termine,
Car pour moi Noël est un jour spécial,
A la renommée mondiale.

Je me vois déjà,
Te serrer dans mes bras,
Puis te raconter mes journées,
En te laissant les imaginer.

Et quand je m'endormirais,
Tombant dans les bras de Morphée,
Je suis sûre que je rêverai,
A nos moments partagés.

Bon alors je vous explique, c'est article un peu différente puisque c'est un poème. En effet, j'avais fait un poème à ma grand-mère l'année dernière pour Noël et maintenant, je juge bon qu'il soit ici. Alors peut-être que ça change de d'habitude, mais je ne vous ai pas obligé pas à lire hein, donc voilà. Après, je sais que les vers ne font pas tous la même taille et que les rimes ne sont pas toujours là, mais elle s'en fichait, donc moi aussi.
On dit bien que c'est le geste qui compte.

Parce que c'est bon de se souvenir.

vendredi 29 novembre 2013

Je vais bien

I'm fine


Cette fille...

Vous n'avez jamais vu cette fille ? Vous savez, la fille qui fait parti de presque tous les groupes d'amis, celle qui est là pour balancer une vanne pourrie toute les deux minutes, que personne ne prend au sérieux... Celle qui rit toujours, celle qui met la bonne humeur au sein des troupes, celle qui réconforte, celle qui écoute, celle qui fait chier, celle que l'on prend pour une conne...

Au fond...

Et bien qui vous dit que cette fille, qu'au fond, elle ne souffre pas ? Parce qu'elle sourit, elle est heureuse ? C'est cela votre logique stupide ? C'est cela que vous vous dites tous ? Parce que, pour vous, rire est synonyme de bonheur ? Et pleurer, de malheur ? C'est cela, non ? Pourtant, on dit bien "pleurer de rire", non ? Alors pourquoi pas l'inverse, hein ? Pourquoi pas ?

Mais en fait...

Mais au fond, vous vous en foutez de savoir si elle va bien, si elle n'a pas de problème, si elle ne vous cache pas tout. Parce que je vais vous dire la vérité. Vous vous foutez des autres tant que vous allez bien. Vous, sous vos grands airs de "je me préoccupes de mes amis, c'est mes potes, je ne vais pas les laisser tomber...", vous vous en branlez. Vous faites genre que tout est important, que jamais vous ne laisseriez quelqu'un tomber... Alors qu'en fait, vous n'êtes mêmes pas capable de voir la différence entre la vérité et le mensonge. Vous n'êtes pas capable de distinguer une personne qui va mal et une personne qui fait semblant d'être bien dans sa peau.

Oh, bien sur, vous ne l'avouerez pas. Vous lirez ceci en disant :"Moi je ne fais pas çaaaa, c'est le maaal incarné quoi" ! Pourtant, je peux vous assurez que si. Tous, autant que vous êtes, préférez croire que tout va bien, plutôt que de voir la réalité en face. Que voir que le monde n'est pas tout rose et que les hommes ne sont pas des bisounours mais des créatures pourries gâtées, impossible à changer. Vous ne pensez qu'au pouvoir, à vos intérêts personnel. Et tant pis pour la personne qui reste sur le bord du chemin, elle n'avait qu'à suivre le mouvement après tout. Mais oui, pourquoi faire des arrêts pour aider les autres, alors que le temps, c'est de l'argent ? Après tout, vous ne reverrez sûrement plus jamais cette personne après l'école, donc qu'elle se soit suicidée ou qu'elle mande chaque jour pour sa vie ne vous n'y chaud, n'y froid. Donc oui, allez-y, laissez pourrir les autres pour avancer. Amusez vous. Mais quand se sera à votre tour d'avoir mal, personne ne viendra vous aider.
Et certainement pas moi.

Parce qu'avant les fêtes, c'est important de savoir.

vendredi 22 novembre 2013

J'ai rêvé...

Cette nuit...


Doux...

Cette nuit, je me trouvais dans tes bras. Je dansais avec toi. Et c'était tellement doux. Agréablement doux. Doux comme un bisou, doux comme un câlin. Aussi doux qu'un rêve. Normal, non ?
Mais c'était bizarre. Parce que ce n'était pas vraiment toi. Parce que tout était un peu flouté, entouré de blanc. Comme un souvenir échappé de ma mémoire qui aurait décidé de revenir à moi. 

Agréable...

Cette nuit, tu étais là. Là pour moi, rien que pour moi. Là comme si tu le voulais. Là, alors que je ne t'avais rien demandé. Là, comme pour veiller sur moi. Pour me protéger, me surveiller. Pour garder un œil sur moi. Et tandis que les notes de musique s'égrenaient lentement, plongeant la scène d'une irréalité surprenante, tu me regardais.

Inimaginable...

Cette nuit, je ne te voyais pas. Tu étais toi, mais pas toi. Tu étais là, mais pas là. Mais le plus bizarre, c'est que je ne te reconnaissais pas. Tout simplement pas. C'était un visage inconnu et pourtant j'avais l'impression de te connaitre depuis des décennies. J'avais l'impression que tu savais tout de moi et que je pouvais tout te dire. J'avais l'impression d'être aimer. Et tandis que tu me serrais contre toi, je m'envolais littéralement du sol pour rejoindre un univers féerique.

Impensable... 

Je pense que c'était une coïncidence, un événement inexplicable envoyé par mon cerveau défaillant en manque d'amour. J'essaie de m'en convaincre, de toutes mes forces ! Mais je sais au fond de moi que cela ne vient pas de là et que mon imagination pourtant débordante n'aurait jamais inventée cela sans un coup de pouce, sans le petit déclic qu'on m'a donné.

mardi 12 novembre 2013

Toi

Toi...

 
Hum... Comment te décrire ?

Devrais-je commencer par ton exécrable caractère, tes questions/réponses à deux balles, tes questions merdiques ou encore ton horrible habitude de te faire paraitre plus bête que tu ne l'es ?
Devrais-je commencer par te décrire physiquement, alors qu'au fond, tout le monde s'en fout, tant que tu es "dans les normes" ?
Devrais-je commencer par citer tes putains de qualités puis tes énormes défauts ? Ou le contraire ? Ou les deux en même temps ?
Devrais-je commencer par une comparaison entre le toi de maintenant, le toi d'avant, le toi que tu veux montré et le toi caché ?
Devrais-je commencer par notre rencontre, alors que personne ne me l'a demandé ? Par nos réactions communes face à ce moment dit assez indescriptibles, incomparable aux autres ? 
Ou devrais-je au contraire commencer par la fin ? Par ce que j'ai ressentie quand tu m'as dis tous ces mots sans aucun sens et pourtant si fort ?

Tes gestes, tes pensées...

Difficile de lire dans ta petite tête, alors que tout ce que tu veux montrer, c'est ce que les autres veulent voir, alors que ce qui dirige ta vie est la peur de ne pas être accepté comme tu es.
Difficile de dire ce que tu ressens, alors que j'ai souvent l'impression de voir quelqu'un qui fait l'inverse de ce qu'il veut juste pour le plaisir de ne rien dévoiler, de ne rien dire à personne.
Difficile de voir qui tu aimes et qui tu n'aimes pas, sachant que tu agis exactement pareil avec les deux groupes si l'on te regarde au premier abord, si l'on te survoles du regard sans s'arrêter.
Difficile de prévoir tes réactions, puis que tu décides de changer de comportement à chaque fois que quelqu'un te parle.
Difficile  d'apprendre à te connaitre vu que tu ne montres jamais ta vrai face, celle pourtant si intéressante que tu n'oses nous faire connaitre.

 Tes habitudes...

Tu n'es pas le seul que je connaisse à ne pas me répondre, à ne pas me parler, à ne pas me voir, à ne pas faire attention à moi.
Tu n'es pas le seul que je connaisse à avoir peur de se montrer réellement et à penser que tout sera mieux si tu suis la "mode".
Tu n'est pas le seul que je connaisse à m'embêter sans arrêt, jouant un jeu tracé par une route invisible que toi seul sait reconnaitre.
Tu n'es pas le seul que je connaisse qui n'apprend pas ses leçons en pensant que le savoir viendra à toi si tu attends suffisamment longtemps et que tu espères suffisamment fort.
Tu n'es pas le seul que je connaisse à penser que le temps change et que nous n'y pouvons rien, à penser que tout est éphémère.

Malgré tout...

Et malgré ça, je ne peux m'empêcher de me dire que si tu n'avais pas été là, si tu n'étais pas là maintenant, je ne serais pas moi.
Malgré ça, je n'arrive pas à me détacher de toi, à me rendre compte que tu ne seras sûrement pas toujours là pour moi, là avec moi.
Malgré ça je réalise que si tu me demandais de courir, je courrais, que si tu me demandais de rire, je rirai, que si tu me demandais de parler, je parlerai, que si tu me demandais de sauter, je sauterais, que si tu me demandait d'attraper la lune je le ferrais.
Malgré ça je me dis qu'un jour, tu ne viendras plus me voir, que tu m'abandonneras peut-être pour d'autre... 
Et après, je n'y pense plus.

Parce que rien ne te changeras jamais. ♥
Même mes remarques sur tes absences. ♥
Même mes propos désobligeants sur ton attitude. ♥
Même le regard que porte les autres sur toi. ♥
Même la vie. ♥
Même la mort. ♥