lundi 30 juin 2014

On m'observe

Épier 


On lit mes carnets, mes discussions, tous les textes qui traînent dans ma chambre qui ne sont que pour moi; on regarde mes dessins, mon attitude; on analyse mes paroles, tout. On m'observe, on essai de percer tous mes secrets, pour les détenir ensuite comme preuves, pour s'en servir comme armes. 

Je ne me laisserai pas faire. 

Mon jardin secret m'appartient, c'est la seule chose que tu ne peux pas contrôler. Non, tu n'as pas de droits sur ma vie. J'en fais ce que je veux, je garde ce que je veux tout au fond de moi et ton entêtement stupide pour me contrôler ne serviras à rien, parce que tu n'y arriveras pas. Je ne suis pas ton objet, une chose dont tu pourrais faire n'importe quoi. Je suis simplement moi et j'ai le droit à mon intimité. Alors la prochaine fois que tu viendras fouiller, fais le plus discrètement. La prochaine fois que tu veux savoir quelque chose que je ne te dirais jamais de moi-même, demandes-toi pourquoi tu ne l'as pas su de ma bouche, demandes-toi comment tu réagirais si c'était moi qui te faisais ça. Tu es comme un serpent : quand tu attrapes ta proie, tu la serres jusqu'à l'étouffer. Je ne suis pas à manger. Tu ne m'auras pas.

Je suis prête.
Je t'attends.

+ Tu devrais éviter, par la même occasion, les conclusions hâtives et complètement dénuées de sens.

vendredi 27 juin 2014

Bonhomme sourire

Bonheur 


Ma vie, en ce moment, est aussi simple que celle des pommes de terre sourire, mise à part le fait que je ne serais pas mangé à la fin. Je ne sais pas, j'ai l'impression que le bonheur m'arrive servi sur un plateau doré alors que je ne fais pas spécialement les choses pour. Je pars en colonie trois semaines avec une personne que j'adore, je vais voir mes cousins cinq jours, ce qui est déjà mieux que rien, j'ai tout ce que je veux chez moi pour faire du sport, pour lire, pour jouer, ma professeur d'espagnol a décalé la date d'un voyage rien que pour moi et ma sœur, je vais partir en croisière en Martinique, j'ai des amis géniaux...

Je crois que je n'ai pas à me plaindre.

Aujourd'hui, on m'a demandé pourquoi j'étais aussi heureuse. Personnellement, je me demande comment j'ai fais pour rester aveugle à la chance que j'avais d'avoir une vie comme la mienne aussi longtemps. Parce que oui, pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, ça ne fait que quelques mois que je vais bien, que je souris pour rien, que je rigoles à tout, que je suis vraiment moi. 

Merci vous. ♥

jeudi 26 juin 2014

Tu es parfait

 Parfait


J'ai un énorme nœud dans le ventre.
J'ai la chair de poule.
Je ne sais pas quoi faire.
J'ai peur.
Je devrais ?
Sans doute pas.

En vrai j'ai peur que tout soit faux.
Je réagis exactement comme une héroïne.
Une héroïne de ces histoires à l'eau de rose.
Que tout le monde déteste.
Parce qu'elles sont trop bêtes.

J'ai peur que tu me dises que tu as réfléchi.
Qu'en vérité ce n'est plus vrai, que ça ne l'a jamais été.
Que c'était juste un gage bidon, un pari débile.
Et d'apprendre que j'ai gâché mon amitié avec toi.
Se serait trop, beaucoup trop dur pour moi.

Et puis même, qu'est-ce que ça fait ?
Si je disais oui ? Ça changerait quoi ?
Tu serais près à attendre ?
Es-tu vraiment sincère ?
Ce n'est pas ton genre de mentir.
Tu es trop parfait pour moi.
Je ne serais jamais à la hauteur.
Tu me fais peur. Je n'en veux pas.

Je t'adore. Mais t'es trop...
Trop.... trop. Trop parfait ?
T'es un mec génial, j'ai peur.
Tu pourrais te lasser de moi.
Aussi vite que d'un nouveau jean.
Je suis  en train de me pourrir la vie.
Avec des questions débiles.
Mais c'est plus fort que moi.
Je suis tellement désolé.

Je t'aime.

lundi 23 juin 2014

Faux ou vrai ? Populaire ou seul ?



C'est fou parce que chaque personne bien entourée, chaque personne "populaire" que tu croiseras te diras qu'elle n'accorde pas son intention aux remarques des autres, qu'elle s'assume et qu'elle ne changerait pas pour se faire accepter. Bizarrement, ce n'est pas ce qu'ils diraient tous si ils étaient rejetés, bousillés par les moqueries puis finalement relâchés une fois bien détruit de l'intérieur. Parce que chaque personne qui "assume son style" fait parti d'une bande. Quelqu'un tout seul, qui ne reçoit jamais aucune invitation, qui fait face aux chuchotements mauvais, aux rumeurs infondés, qui se prend des coups et qui a finalement peur d'aller à l'école, serait près à n'importe quoi pour se faire accepter, attraperait la main de n'importe qui si on voulait bien l'aider. Ou peut-être pas. Et c'est justement à son statut sociale que l'ont peut voir si une personne a vraiment du courage ou pas. Parce que si certains sont assez crétins pour se laisser aveugler et faire des conneries juste pour rester "cool", d'autres sont assez malheureux pour en conclure que leur vie ne vaut plus rien et que si ils disparaissaient personne ne s'en soucierait. Et puis il y a les autres, ceux que l'on croit solitaires seulement parce qu'ils ne montrent pas que ça les blesse, seulement parce qu'ils préfèrent être seuls que mal accompagnés. Après, bien sur, il y a des alternatives. On n'est pas tous faux, on est pas tous seuls, on est pas tous populaires. Et puis les populaires ne sont pas forcément faux et les seuls ne sont pas forcément vrais. Tout comme il n'y a pas une vraie barrière entre le bien et le mal.

On peut aussi repérer quelques stéréotypes dans toute école qui se respecte. Comme : les garçons ne pleurent pas; les filles en jupes sont des p*tes, les filles au collège aiment forcément les One Direction et les garçons Sexion d'Assaut. Et pourtant, non, un garçon, ça pleure aussi, il y en a des sensibles et ils sont pareils que les filles, c'est juste que pour tout garçon qui se respecte, on juge que ce n'est pas assez "viril" de montrer ses émotions. Non, une fille en jupe n'est pas forcément une p*te, surtout à notre âge, je ne vois pas comment se serait possible. On a tous le droit de s'habiller comme on veut, un peu de considération, merci. Et ensuite, stop les clichés ! On est pas toutes des fans des One Direction parce que "oh mon Dieu mais ils sont trop magnifiiiiiiiques " 

samedi 21 juin 2014

Ceci n'est qu'un aurevoir

A mardi. ♥


Mardi c'est à mon tour.
Les aux revoir, c'est pas trop mon truc, pourtant il faudra bien que je les fasses. Me transformer en fontaine, on essaiera de s'en passer. Les câlins, les bisous, les paquets de mouchoirs... Je n'ai rien oublié ? Non mais allez, ce n'est rien, seulement deux mois. Deux petits mois... Mouais... Enfin de tout façon, ce n'est pas la durée de séparation qui me dérange, mais plutôt ce que ça implique. Ou plus précisément ce qu'elle me rappelle, contre mon gré, précisons-le. Oui parce que du coup, ça veut dire qu'on ne vit pas dans mes rêves et que non, je ne parcourais pas toute ma scolarité avec ma classe. Encore j'ai de la chance, deux ans au lieu d'un, c'est mieux que pour la plupart. Seulement c'est justement ça le problème, la durée. Parce que je me connais, je n'aurais pas donné ma confiance à tout le monde, je ne me serais pas autant ouvert aux autres, si j'avais du me séparer d'eux à la fin de cette année. Ou tout du moins, j'aurais essayé de tenir mes barrières face à la vague d'amitié qui a balayé les résistances de tout le monde. Mais je ne l'ai pas fais et là il est trop tard. Il ne me reste plus qu'à profiter à fond l'an prochain. Mais dans un sens, tant mieux, non ? Parce qu'à force de vouloir se protéger on en oublie de vivre. Alors oui, mardi ça va être rude, l'année prochaine encore plus. Mais j'ai vécu une année collège géniale, ma meilleure pour l'instant. Et grâce à vous, je peux enfin défendre mes années dans la "jungle", pour reprendre le nom qu'à donner un ami à ses quatre ans passé enfermé dans une école abritant des tas de pré-adolescents/adolescents. Je peux enfin crier haut et fort, que non, ce n'est pas forcément nul, que non, il n'y a pas que des imbéciles et que oui, on peut y vivre des choses merveilleuses.

Dégout

Je ne sais pas quoi dire, mais j'ai envie d'écrire, alors je le fais quand même. Je verrais bien où ça me portera après tout, peut-être même que des émotions enfouies tout au fond de moi vont ressortir ? Parce que c'est souvent quand on ne pense à rien de spécial qu'on se rend compte des choses évidentes.


Aujourd'hui, j'ai mal au cœur, parce qu'on m'a menti et qu'on continu à le faire pour essayer de se défendre. On m'a dit que je jugeais sans connaitre mais je pense que rien ne peut excuser la manipulation. On ne peut pas profiter des sentiments des autres en prétextant que c'est pour se protéger soit-même. Soit on reste en dehors d'une quelconque vie sociale, soit on accepte de se donner aux autres quand eux-même vous accordent leur confiance. Et trahir une personne, lui mentir parce qu'elle est aveuglée par son amour envers vous, c'est juste dégueulasse. Aucune excuse, pas de justification.
Mais en vérité, tu me fais de la peine, avec ton honneur qui s'est barré en même temps que l'illusion que j'avais de toi comme étant quelqu'un de bien. Comme quoi on peut vraiment se tromper lors d'une première impression.

vendredi 20 juin 2014

Courage, citron et chocolat

Je ne suis pas un homme mais...
Ce n'est qu'une image après tout


Pleurer pour quelqu'un est stupide, parce que ça ne lui change rien. Mais le savoir est une chose, ne pas le faire en est une autre. Ce soir, j'ai mal au cœur pour toi, pour toi qui dois faire tes adieux à des gens que tu connais depuis quatre ans. Tu m'as dis qu'un regard suffisait pour que vous vous compreniez, alors une seconde va suffire pour déchirer ton cœur en miettes. Pour tout te dire, je ne sais pas quoi faire. Je te l'ai déjà fais savoir, les mots, je ne les ai jamais que pour écrire ce que je ressens, et encore, pas ce qui vient du fond de mes tripes. Pour consoler, ce que je fais ? J'évite le problème, je passe tout à la rigolade, je me ridiculise, je détends l'atmosphère. Je ne suis pas l'épaule idéale sur laquelle pleurer, je suis juste le clown de service sur lequel tu peux compter pour changer de sujet, qui tentera tout pour faire apparaitre un sourire, même timide, sur ta petite bouille triste. Mais là, comment je fais ? Tu ne me vois même pas... Te prendre dans mes bras ? Impossible. Faire la folle en imitant la toupie, en agitant les bras ou en fonçant dans quelqu'un parce que je ne regarde jamais où je vais ? Impossible. Mais tu sais quoi ? Ce n'est pas ce que je ne peux pas faire le plus important, n'y même ce que je peux faire, mais ce que tu retiendras. Parce que je t'envoie tout mon amour et tout mon courage, pour la trente six millième fois, mais je te les redonne quand même. Sois fort, n'oublies pas que pleurer, ça libère, et si tu as besoin, je suis là. Parce que même si je ne suis pas douée je fais quand même des progrès niveau réconfort, parce qu'au pire, tout ça ne compte pas et qu'une amie ça sert aussi à ça, à pouvoir se confier sans avoir peur d'une quelconque réaction déplacée et sans devoir attendre autre chose que de la compréhension et de l'amour. Surtout de l'amour.

jeudi 19 juin 2014

Ma classe, une troisième famille

 Je vous aime


On m'a dit que la meilleure année était celle de 5ème, parce qu'on avait encore un caractère d'enfant mais qu'on commençait à pouvoir faire comme les grands. Personnellement, je pense que la meilleure année qu'on passe au collège n'est que celle dans laquelle on a été le mieux. Alors j'attends de voir la 3ème pour vous dire mais pour l'instant la 4ème prend la place tant enviée du numéro 1. Tout simplement parce que c'est la première classe pour laquelle je manque de pleurer, alors même que ce n'est pas encore tout à fait la fin. Je les revois tous l'année prochaine mais j'ai mal au cœur, j'ai pas envie que ça se finisse. On aura tous grandi, tout mûri, tous changer. Alors se ne sera forcément pas la même chose. Et maintenant j'ai la gorge qui se serre à l'idée de quitter l'école pour deux mois et quelques, tout simplement parce que je ne vais pas avoir l'ambiance du collège, ma classe, mes amis, les histoires à deux balles, les prises de tête et tout ce qui va avec. En début d'année je me demandais comment j'allais pouvoir passer deux ans entier avec eux, maintenant je me demande comment je vais faire pour partir en 3ème. C'est bizarre parce que c'est la phrase qui me reste de tout ce que j'ai vécu. La phrase que j'ai donné à tout le monde quand ma professeur principal m'a demandé ce que j'avais pensé de tout ce que j'avais vécu, après avoir rigolé nerveusement pendant au moins deux bonnes minutes avant. Et les trémolos dans ma voix quand je l'ai prononcée montre sûrement plus que tous ces mots ce que j'ai vécu et ce que je vis en ce moment. Voir les gens pleurer parce que deux mois, vraiment, c'est trop long; manquer me mettre à pleurer aussi aujourd'hui à tellement de reprises que je ne les compterais pas, ça m'a fait quelque chose. Cette impression de faire vraiment parti d'un ensemble, d'avoir trouvé une place, de s'être fait accepter avec mes défauts, mes qualités, et ma grande gueule. Sérieusement je vous remercie tellement. Vous ne le voyez sûrement pas mais cette année j'ai grandis et c'est grâce à vous, parce que j'ai été bien entouré et que vous ne vous êtes jamais moqué de moi. On dirait peut-être pas comme ça mais je suis timide et je suis extrêmement sensible, un mot et vous pouvez détruire la confiance que j'ai en moi. Mais vous ne l'avez pas dit.


Je ne pense pas que vous le savez, ça va être contradictoire ce que je vais dire, mais même si j'adore parler aux gens, aller vers les autres, faire de nouvelles connaissances, j'ai très peur de me faire rejeter. Et même si je me montre toujours comme je suis, à 100 %, je ne fais pas souvent voir ce que je ressens. Si tu me vois pleurer, c'est que je n'ai pas pu me retenir. Alors, d'habitude, j'essaie de ne pas trop m'attacher, parce que toutes les classes changent chaque année, parce que certains déménagent et que d'autres n'hésitent pas à vous piétiner le cœur. Mais avec vous, cette année, ça a été différent. Peut-être parce que d'un côté, même si je vous trouvais bizarre et que je pensais que je n'allais pas survivre avec vous, je savais que je pouvais m'attacher, parce que j'aurais deux ans pour me faire à l'idée que je ne passerais pas toute ma vie avec vous. Mais aussi et surtout parce que vous ne m'avez tout bonnement pas laissé le choix. J'ai été vers vous, je vous ai parlé et vous en avez profité pour me piéger en me montrant qui vous étiez et en me posant au fil des mois des menottes invisibles. Résultat, deux mois sans vous, ça va me paraitre une éternité. Franchement je ne vous remercie pas, comment je vais faire pour survivre l'année prochaine, à la même période, quand on devra se dire des au revoir plus définitif ?  Vous voulez ma mort c'est ça ? Un trop plein d'émotions, il doit bien y en avoir qui sont mort de ça...

+ Vous seul pourrez comprendre....
- https://www.youtube.com/watch?v=vUes9-tFWm4
- https://www.youtube.com/watch?v=qCVQpcY1au4
- https://www.youtube.com/watch?v=5eXGVPVS5ug
- https://www.youtube.com/watch?v=3gMNnInqArE

lundi 16 juin 2014

Mon monde

Couleurs, ballons et chocolat


Je vis perchée dans des rêves, je ne suis pas vraiment sur terre. On me dit souvent de redescendre de ma planète, ou que je suis perdue dans mes pensées. Je pense que c'est parce que j'aime avoir le temps de réfléchir à ce que je veux, j'aime pouvoir attendre, sans devoir me presser. Je ne suis pas du genre rapide, toujours à faire deux choses en même temps. Non, moi j'ai envie de pouvoir regarder les oiseaux si je le veux, j'ai envie de pouvoir faire une pause dans mes journées, inspirer, expirer, puis tout reprendre une fois reposée.
Lorsque l'on me demande comment je choisirais mon monde, je le décris toujours plein de couleurs, plein de matières bizarres, plein de bosses et de creux, avec des enfants qui sautillent, des gens qui chantonnent à mi-voix, des oiseaux plein le ciel et des animaux plein les bois. Chez moi, il n'y aurait pas de voiture, pas de pollution, pas d'hommes cupides, pas d'injures, pas de discrimination, pas de rejet.

Tout ça pour dire que je n'ai sûrement pas grandis tout à fait correctement dans ma tête et que j'ai toujours des rêves d'enfants. Oui, je regarde encore des disneys. Oui j'ai toujours besoin de faire des câlins à mes parents. Mais le pire du pire, c'est que j'ai toujours l'impression que tous mes problèmes vont s'arranger si j'en parle à ma mère. J'ai toujours envie de croire qu'elle va accomplir des miracles pour ne plus me voir triste. Sûrement parce que, petite, quand je lui confiais mes soucis, en un tour de main elle les avaient résolus, parce qu'il ne fallait pas plus qu'une parole pour que tout soit réglé. Malheureusement, maintenant, c'est plus compliqué, et j'ai la terrible impression que ça ne va pas être une happy end. Non, cette fois, il n'y aura pas de tour de baguette magique pour tout changer, tout inverser. Cette fois, il ne suffira pas d'un mot pour me faire retrouver le sourire. Cette fois, il faudrait un miracle. Et j'ai déjà essayer de l'avoir. Malheureusement, ça n'était sans doute pas être mon tour, parce qu'il s'est enfuit à mon approche. Tant pis, je vais serrer les dents sans m'attarder, sans larmes et sans histoire, et continuer à avancer. Parce que je n'ai qu'une seule vie. Et que j'ai bien l'intention de la vivre à deux cents pour cent maintenant que j'y suis.

+ C'est fou comme elle remonte le moral : https://www.youtube.com/watch?v=4pJMNZLw-XA#t=162
C'est cadeau, pour si tu as le moral à zéro. ♫

dimanche 15 juin 2014

Attraper la vie à pleines mains

"Je ne cherche pas d'excuse aux criminels, je suis leur excuse".
Signé, la vie 


Je pars du principe que tout le monde, à la naissance, est bon. Certains auraient tendance à dire que je crois encore au Père Noël, personnellement je dirais juste que je crois en l'homme. Je pense peut-être trop que tout le monde il est beau, que tout le monde il est gentil. Peut-être. Un peu. Mais je préfère être juger naïve et optimiste que pessimiste. Parce que j'en ai sincèrement assez de ces personnes qui croient que rien ne va, que le monde est gris, que rien ne changera et que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Parce que si tu penses ça, espèce de crétin, change le, le monde ! Devrais-je souligner que tu as encore des tas d'années devant toi, qui ne demande qu'à être vécu ? Alors si tu trouves que le monde est gris, colore-le, si tu trouves que rien ne changera avec notre société, emploie toi à le changer de ton côté, si tu trouves que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue, donne lui un sens. Mais par pitié, arrête de te plaindre.

"Croques ta vie à pleine dents"
Signé, la vie


J'ai mis trop de temps à comprendre que pour avoir une vie heureuse, il fallait vouloir une vie heureuse. Mais pas seulement se dire que les autres ont de la chance, que vous aimeriez avoir la même qu'eux, que vous même ne devriez même pas exister. Non. Pour gagner, il faut partir gagnant. Et bien la vie c'est ça. Se dire qu'on va avoir une vie heureuse et s'en donner les moyens d'y arriver. S'accrocher à ses rêves, laisser les mauvaises langues, les injures, les ragots, les rageux, les imbéciles, les médisants, les crétins, les jaloux et tout le reste de côté. Faire face à la réalité sans désespérer. Toujours voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide, au risque de paraitre naïf. Personnellement j'ai une petite vie tranquille, que j'aime. J'ai des amis que j'adore, une famille en or, une classe parfaite. Bien sur j'ai des ennuis, des malheurs, des blessures, des peurs. Mais j'aime ma vie. Et tant pis si, pour vivre, je dois avoir des bleus. Après tout, on ne fait pas une omelette sans casser des œufs. 

Et malgré tout, c'est vrai que la vie peut faire mal. Elle peut infliger des blessures qui ne guériront jamais, faire tomber des horreurs sur la tête d'une personne géniale. Elle peut massacrer l'intérieur de quelqu'un. Et seul l'environnement dans lequel on nait permet de forger une personnalité. C'est avec son entourage qu'on grandit, avec l'éducation qu'on nous donne qu'on apprend. Et c'est avec l'expérience personnelle qu'on s'enrichit. Alors j'aimerais vous remercier, parce que sans vous, je ne serais pas ce que je suis. Cette année, je crois que je me suis épanouie, peut-être que vous ne l'avez pas remarquer d'ailleurs, mais moi je sais que j'ai changé. C'est grâce à vous que je réussis à tenir le choc de la vie, grâce à vous que j'aime où je suis, grâce à vous que j'ai envie de vivre toujours plus.

Merci. ♥

+ Cadeau : https://www.youtube.com/watch?v=YHBmVFw50p4

jeudi 12 juin 2014

Joyeux anniversaire ma fraise d'amour

Ma fraise dégoulinante de chocolat


Pleine d'amour comme les fraises, pleine de chaleur comme le chocolat et pleine de douceur comme les deux réunis, tu donnes l'impression que la vie est facile à parcourir. On pourrait presque croire que tu n'as jamais de malheurs, jamais de petits tracas, tellement tu prends sur toi. Mais tu sais, si tu as des problèmes, je suis là, d'accord ?


Je t'ai connu y a pas longtemps, mais assez pour savoir quand même que tu es quelqu'un de formidable, quelqu'un qu'on aime. Des fois je me demande comment tu fais, pour me faire rire comme ça alors que j'ai le moral à zéro, avec seulement une petite blague que toi seule pourrait me sortir à ce moment là. Cette année, tu avais le brevet, tu es tellement discrète que je n'en ai presque pas entendu parler. Des fois, j'ai peur que tu ne me dises pas ce qu'il se passe dans ta vie pour me préserver.... Rassures-moi, tu ne fais pas ça quand même ?! Tu es quelqu'un d'attentionnée, de généreuse, sérieusement tu es une personne exceptionnelle. Je t'adore et tu le sais du moins je l'espère et je ne comprends même pas comment tu arrives à te mettre dans la tête qu'on ne t'aime pas comme toi tu nous aimes. Parce que c'est juste impossible de résister à une fraise au chocolat voyons !

+ Joyeux anniversaire !!! ♥

vendredi 6 juin 2014

Surprise



En ce moment ils sont bizarres avec moi. Pourtant, je ne vois pas ce qu'il se passe, sachant que je n'ai pas changé en deux semaines, comme ça. Depuis le début de l'année, j'ai l'impression d'être exactement pareille, même si quelques détails ont changés, évidement. Alors pourquoi ? Aucune idée, pour être sincère.
Mais en même temps, dans ces quelques détails que j'abordais plus haut, je me rends compte qu'en fait j'ai aussi changé dans ma manière de voir les gens. Et des personnes que je regardais en début d'année ne m'apparaissent plus comme avant, mise à part quelques unes. Je pourrais ajouter que je remarque plus de choses inutiles, mais qui me marquent. C'est étrange, d'ailleurs. Parce qu'enfin, le parfum de quelqu'un ne marque personne normalement, si ?

dimanche 1 juin 2014

Brutal mais nécessaire



En vrai, il y a longtemps, je t'ai mentis... Pas parce que je ne voulais pas te dire la vérité, non ! Juste parce qu'une fois que je t'avais dis la vérité tu t'es mise à te moquer de moi... Alors je t'ai dis que tu t'étais trompée, tu as fait semblant de comprendre alors que pour le coup tu ne me comprenais pas et puis nous sommes passées à autre chose.Je pense que c'est tellement flou pour l'instant que tu ne comprendrais pas si je n'en rajoutais pas un peu... Alors je vais seulement laissé trois mots en indice :"Danse", "Rêve" et "Numéro 1". A toi maintenant de te débrouiller, de te reconnaitre et de comprendre.

"En fait je ne connais rien de toi"

Tu m'as dis que tu ne me connaissais pas vraiment, plusieurs fois même. Mais j'ai envie de te répondre que ce n'est pas étonnant, sachant que tu ne veux voir de moi qu'une minuscule partie. J'aimerais bien pouvoir tout te dire, tout t'avouer. Mais dans ces cas-là, soit tu te moques, soit tu comprends de travers, soit tu fais exprès de m'embêter avec après, alors que tu sais que je n'aime pas ça. Et j'ai envie de dire que pour confier ses secrets à quelqu'un, il faut avoir une confiance aveugle en lui. Ce que je suis au regret de t'apprendre que je ne l'ai pas envers toi. Je t'adore, là n'est pas la question. Mais je sais que ce que tu me fais endurer lorsque je te confie un fragment de ma vie, tu n'aimerais pas que moi-même je te le fasses.

Je t'adore, mais tu m'énerves.



Je suis tellement exécrable avec toi, sérieusement comment est-ce que tu fais ? Si j'étais en face de mon sosie, je voudrais tellement me frapper. Une bonne claque, il parait que ça ne fait pas de mal... Je te fais des scènes, je crie pour rien, m'énerve pour rien, j'agis sur des coups têtes, sans réfléchir et c'est épuisant. Putain pourquoi est-ce que tu es encore là ?! Mais dégages merde ! Tu ne comprends donc pas ? Je suis chiante ! C-H-I-A-N-T-E. Ce mot, tu pourrais presque l'inscrire au feutre indélébile sur ma tête, parce que la plupart des gens me décrirait comme ça. Chiante. Pas gentille, pas drôle, pas folle. Non. Juste chiante. Alors tu m'expliques pourquoi tu es encore là ? Tu me donnes envie de te claquer. Juste pour voir si tu partirais enfin. Mais non, monsieur est trop gentil.


Je serais prête à attendre des heures un sms de ta part, parce que tu n'as que des mots juste. Pas forcément ceux que notre société t'imposerait, pas forcément ceux que l'on voudrait voir à l'instant où tu les dis. Mais c'est les mots qui nous marquent, ceux qui restent collés à ta peau et à qui tu repenses deux mois plus tard en te disant que finalement, c'était tellement vrai. Je venais à peine de te faire un autre accès de chiantitude que je te demandais un conseil -où appelles ça comme tu veux-. Je crois qu'en fait, c'est moi qui suis bizarre. Je fais quelque chose puis je regrette tellement que je ne peux pas m'empêcher de faire une autre chose dans le sens inverse. Mais en même temps, si tu étais moins toi, ça m'aiderait. L'autre jour, une amie m'a sorti :"J'ai compris depuis longtemps que c'était "Oh havé Dieu dans la vie d'Anaïs" en parlant de toi. J'avais été tellement vexée. Pour moi, cette phrase suintait le mépris, alors qu'au pire, la seule coupable, c'était moi, pas toi, donc je ne comprenais pas pourquoi un tel commentaire haineux était dit. Personnellement je ne penses pas ça, c'est différent, c'est tout. Notre amitié, j'y tiens plus que tout, mais ce n'est pas pour autant que je te placerais sur un piédestal. La preuve, tu es sûrement la personne qui subit le plus mon caractère pourrie. En fait, je crois que ce que je ressens pour toi, c'est une des seules choses que je ne pourrais jamais décrire, même si j'avalais un dictionnaire. Tant pis écoutes, j'espère seulement que tu accepteras ses excuses dissimulées d'une façon peu discrète et que tu comprendras -si ce n'est pas déjà fait- à quel point tu comptes pour moi, malgré tout ce que je peux bien te faire. 

+  https://www.youtube.com/watch?v=MQ4o5RDqmmc
(Échanges les deux rôles et cette chanson est parfaite. ♥)