lundi 15 septembre 2014

Relation


Le sourire qui se peint sur vos lèvres sans aucune raison apparente, lorsque vous ressentez un infime vibration dans votre proche et que la pensée "ça y est" vous traverse l'esprit l'espace d'un millième de seconde. Le rouge qui vous monte aux joues lorsqu'on vous complimente sur votre coupe de cheveux, vos chaussures, vos vêtements, ou mieux : vos qualités; l'air guilleret qui éclaire votre visage, fait briller vos yeux et qui vous rend magnifiques qui que vous soyez.

L'air joyeux que vous n'avez qu'en leur présence, cette chaleur qui monte en vous dès que vous avez un signe de leur part, même le plus minuscule message. Un regard, un mot, rien que leur présence suffit pour vous redonnez un minimum de force, si ce n'est pas l'un se sera donc l'autre, et c'est ainsi.

Les câlins que vous réclamez à tour de bras, le besoin d'intention que vous recherchez parfois et qu'ils vous donnent toujours, les bisous distribués à droite et à gauche. Toutes les bêtises que vous faites qui les rendent heureux, tous les faux pas que vous commettez qui les font rire mais sans aucune méchanceté, tous les secrets que vous pouvez leur confier tout en sachant qu'ils ne seront pas révélés.


Ce soir j'ai mal à la tête, je suis fatiguée, on est lundi mais je veux déjà retrouvé mon lit pour y rester enfoui toute la journée. Je fais une overdose de cours, de leçons à apprendre par cœur que je vais finir par vous vomir dessus, de ses professeurs qu'on dirait sans cœur, qui ne comprennent rien à rien et qui s'autoproclament tout puissant parce qu'eux le savent, ce que nous, commun des mortels, ignorons encore. Et pourtant... Pourtant j'ai cette chaleur au creux du ventre qui remonte et irradie tout mon être, j'ai ce sourire béat que j'ai à chaque fois que je vous parle, que je lui parle, et même si je devrais déjà dormir je voulais finir ça. Les relations, on les définit comme indispensables, moi je rajouterais unique.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire