dimanche 22 décembre 2013

Si tu lis ça.

T-O-I


Si tu lis ça, je voulais te dire que :

Des fois, je donne l'impression que je ne suis pas là, que je ne suis pas moi, que je ne suis pas avec toi, mais c'est simplement parce que j'ai du mal à me concentrer longtemps sur la même chose.
Des fois, je donne l'impression que je ne t'écoutes pas, que je me fiche de ce que tu me dis, mais c'est simplement parce que tu racontes bien les histoires et que j'aime m'évader en t'écoutant parler.
Des fois, je donne l'impression que tu m’insupporte et que j'aimerais que tu te taises à jamais, mais finalement, quand tu le fais, je me sens tellement frustrée que j'aimerais t'envoyer des millions de mots pour te dire que je déteste avoir cette pose, ce vide, dans nos discussions.
Des fois, je donnes l'impression que je me vexes super vite, mais c'est seulement parce que tu es une de ces personnes avec qui j'aimerais être "parfaite" ou du moins paraitre parfaite à tes yeux.
Des fois, je donne l'impression que je suis dépressive, folle ou je ne sais quoi, il m'arrive même de dire que je suis folle moi même, mais c'est seulement parce que en ce moment j'ai du mal à suivre.

Si tu lis ça, je voulais t'apprendre que :

Quand tu te tais et que tu ne me réponds plus pendant quelques heures j'ai envie de me taper la tête contre le mur parce que je me demande ce que j'ai bien pu faire de mal, ce que j'ai bien pu faire pour te vexer, ce que j'ai bien pu faire pour que tu ne me parles plus.
Quand tu ne me réponds que par mono-syllabe, j'ai envie de t'avoir en face de moi, pour te foutre un bon coup de pied au cul et te faire réagir. Seulement parce que, justement, ça me vexe de le voir.
Quand tu me fais clairement comprendre que je t'énerve, c'est comme si on me donnait un coup de poing dans le ventre, parce que je ne veux pas t'énerver, te blesser ou je ne sais quoi encore.
Quand je me rends comptes que pour te parler, j'ai besoin de mon téléphone ou de mon ordinateur, c'est une vrai torture, parce que tu ne peux pas savoir ce que je penses n'y comment je suis.

+ Je ne savais pas quelle image mettre du coup j'ai pris celle-là vu qu'hier j'ai été à la patinoire. Malheureusement, décoller les pieds du sol, pour moi, ça relève un peu du miracle.
(c'est aussi un indice, pour toi, si tu lis ça)

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