mardi 18 novembre 2014

Ce n'est que le début

D'une suite de morceaux de vie


Si mon cœur

Si mon cœur était un ballon, qui sait si il ne se serait pas envolé depuis longtemps, appelé par la couleur du ciel et des nuages ? 
Non. En fait, c'est impossible. Parce que, même si mon cœur était rempli d'air, prêt à essayer de s'enfuir à chaque fois que la possibilité lui était offerte, il ne pourrait pas se détacher complètement. Parce que mes sentiments le gonfleraient et le dégonfleraient, ce qui fait que sans eux sa source de vie disparaitrait sans prévenir, en silence, sans laisser aucune trace. 

Si mon cœur était à manger, qui sait si il n'aurait pas déjà disparu ?
Non. En fait, c'est impossible. Parce que, même si on pouvait le croquer par petits bouts, qui donc l'aurait prit ? Parce qu'enfin, si je goute ton cœur en chocolat, si je le prend jusqu'à la dernière pépite, alors tu m'appartiendras, pas vrai ? Je n'appartiens à personne, pourtant. Alors, il est toujours entier. Ou peut-être grignoté partiellement, par moments de faiblesses qui pourraient m'entrainer vers la chute ?

Si mon cœur était à vendre, qui sait si il n'aurait pas déjà été vendu ?
Non. En fait, c'est impossible. Parce que, même si on avait pu l'acheter, c'est cruel d'enfermer quelque chose ou quelqu'un qui préfère vivre en liberté seulement car on en a le pouvoir. Et puis, si j'étais en cage, je le verrais, pas vrai ?

Mon cœur

Finalement, mon cœur est seulement un cœur. Il bat, s'agite et semble vouloir sortir de ma poitrine. Dégoulinant de sentiments, peureux et un peu fou, danseur et chanteur, libre mais en cage, sa spécialité est d'aimer. Sa différence avec les autres ? C'est mes sentiments qu'il subit. Son point fort ? Il est croquant, mon cœur en chocolat au léger goût de cerise.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire