lundi 17 février 2014

Mes "crises de parano"

Il y a des jours comme ça


"Trop souvent"

J'en ai déjà fait combien... Disons, déjà une vingtaine ? Je n'y peux rien, c'est comme ça, je doute. On peut considérer que c'est une marque d'affection, mais en vrai, c'est juste pesant. 
Je t'en ai déjà dis combien..? Disons, quatre, cinq ? Mais à quoi ça sert ? A rien. Juste à me ridiculiser une énième fois devant toi. Parce que, qui, de censé, réagirait comme ça ? Personne.

 "Mes crises de paranoïa"

Je m'amuse à les appeler comme ça, parce que, si on y réfléchit bien, c'est exactement ça. La peur de te perdre, que tu m'oublie, sans un mot, sans un signe. Que je tombe dans l'oubli. La peur de te voir partir, sans rien retenir, pas même un souvenir de ces moments passés. La peur que tu t'énerves, jusqu'à ce que notre lien d'amitié rompe, ou même que tu t'éloignes petit à petit de moi. Et c'est sûrement le pire, car c'est pour ça que je doute. J'ai toujours l'impression que tu pars, j'ai toujours envie de me dire que c'était mieux avant. Et pourtant, quand j'y repenses réellement, c'était pareil, voir moins bien puisque tu me parlais moins. Mes "crises de parano",  c'est un enfer à subir, un enfer à porter, mais bizarrement, je suis prête à les garder encore longtemps, pour peu que tu veuilles encore de moi, que tu puisses encore me supporter.

"Je n'ai besoin de presque rien"

Mais tu sais, tu n'as besoin de rien faire, toi, ne changes pas. Tes absences répétés, tes mots qu'on dirait comptés, sont comme des points de repères dans ma vie. Et puis, grâce à eux, je profite encore mieux de ce que tu me donnes. Quand je reçois un sms de toi, bizarrement, je ne peux m'empêcher de sourire, parce que tu as pensé à me l'envoyer, toi, si avare de paroles. Quand tu me racontes ta journée tu me fais penser à un petit enfant, émerveillé pour un rien. Et quand tu me dis de vivre à deux cents pour cent, c'est comme si tu étais un minuscule ange gardien qui se devait de me prévenir. Et puis, quand tu réponds à mes questions, c'est comme une sorte de joyaux, que je garde bien caché au fond de mon cœur pour ne pas oublier que tu m'as répondu, que tu m'as confié une partie, même infime, de ta vie.

"Et pourtant"

Mais pourtant, j'ai toujours besoin d'en faire plus, parce que j'ai peur que tu t'ennuie. Alors je te parle, je te parle et je te parle encore, comme si avec mes mots je pouvais remplacer les tiens. Je t'envoie des pensées, des mots, des sensations, des souvenirs, des tracas, des peurs... Tout. Et puis alors vient la peur d'en faire trop. Après la peur de t'ennuyer, de ne pas faire assez, j'ai peur d'en faire trop. Que tu te lasses de mes excentricités, de mes sautes d'humeur et de tout ce qui va avec moi.

+ Tu es toi, je suis moi. Et je doute.
Justement parce que tu es toi. ♥

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